vendredi 1 novembre 2013

Un deux un deux







Une pièce de François Bégaudeau....

" Un deux un deux n'est pas une pièce sur l'amour. c'est une pièce sur le vrai et le faux, donc sur l'amour. La pièce se tient dans le moment où l'amour permet encore du jeu. Où il est encore une machine à penser, interroger, à parler, à faire le beau, avant que la cristallisation du dogme sonne la fin de la partie. Expérience la plus sérieuse et la plus frivole du monde, la plus rationnelle et la plus inconséquente. Un deux un deux prend l'amour en marche, au moment où il est encore un work in progress. C'est pourquoi la pièce ne pouvait s'écrire que sur le mode de l'ajustement progressif. Un premier fragment livré à Mélanie Mary, comme ça pour voir. Puis un second, à sa demande, et après discussion sur le premier. Puis un troisième, et ainsi de suite jusqu'à la cristallisation en pièce, avant des les deux comédiens ne la remettent en mouvement, ne lui redonnent du jeu."

...Mise en scène par Mélanie Mary.

"En 2008, je cherche à collaborer avec un auteur à l'écriture d'une pièce sur l'acteur, sur sa recherche patiente de la justesse, quelle que soit l'électricité émotive que lui commande la scène. Fan de comédies sentimentales des années 30 à 2010, où la précision et la légèreté du rythme inventent un héroïsme quotidien, j'entends par hasard une lecture publique de François Bégaudeau. Comme à mon premier concert des Who (je fais pas mon âge), je marque le rythme pendant une heure et l'écriture est irrésistible. Quatre années d'exploration d'un "théâtre de la tendresse", cette douceur gagnée à force de lucidité. Celle-là même qui fabrique de l'amour avec son courage et sa peur, ses gadins et ses rires, ses mots et leur musqiue, ses objets quotidien et leur fragile fantaisie. S'approprier le réel sentimental comme un terrain de jeu, c'est ce dont nous avons tous rêvé au moins unefois. Approximativement aux portes de l'enfance, quand on ne sait pas encore bien si on sera du côté de la win ou de la lose. Là est le romantisme, rejouant cette note pure et brève, quand le désir est strictement un éveil à toutes les possibilités de vie. cette sauvagerie sentimentale là."


Petit grain de...

Bien être ! On ressort de cette pièce léger...Le genre de soirée agréable, où l'on a rit, écouter et aimer le jeu et les personnages. Une pièce très sympa, de bons comédiens qui s'éclatent et une écriture singulière.


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